6 étapes pour fixer des objectifs avec les enfants
Après le post de la semaine dernière sur la persévérance et la fixation d’objectifs, j’ai reçu des questions demandant COMMENT vous faites fixer des objectifs à vos enfants. Et je vais vous présenter un plan en 6 étapes pour la fixation d’objectifs. Il est simple, et hint hint… fonctionne aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Il y a 6 étapes pour fixer des objectifs avec les enfants.
1. Faites-en une réalité – écrivez-le
Il n’est pas surprenant que lorsque nous écrivons les choses, elles ont plus de chances de se produire. Le fait de l’écrire indique à notre cerveau et à notre cœur que nous sommes sérieux à ce sujet. Ainsi, au lieu de se contenter d’en parler ou d’y penser, demandez à vos enfants d’écrire. C’est une bonne habitude à prendre, jeune, pour eux
L’écriture est un moyen de communication efficace.
2. Réduire le champ d’action
» Faire mieux en maths » est un objectif trop large. » Obtenir 82 ou plus à chaque test de mathématiques « . C’est spécifique. N’oubliez pas qu’il est difficile de trouver un plan d’attaque lorsque les objectifs sont ouverts ou trop vastes. Restreignez l’objectif autant que possible.
3. Partagez votre objectif
Il est important que les enfants partagent leurs objectifs avec nous. Nous pouvons alors leur apporter notre soutien pendant qu’ils travaillent à les atteindre.
4. Cartographier les » avantages et les inconvénients «
Travailler pour atteindre des objectifs peut être difficile et comporte des « avantages et des inconvénients ». En demandant à les enfants des écrire, ils ne seront pas surpris quand un « bummer » surgit et que les choses sont un peu difficiles. Par exemple. Disons que l’objectif est d’obtenir « 82 ou plus à chaque test de mathématiques ». Un avantage serait d’obtenir une bonne note et de se sentir bien dans sa peau. L’inconvénient, c’est qu’en passant plus de temps sur les maths, on aura moins de temps pour jouer avec ses amis. Le fait de connaître ce « bummer » à l’avance rendra le gaol plus réaliste et enlèvera le choc de la situation lorsque le « bummer » frappera.
5. Faire un plan de match
Il s’agit du plan d’action. Faites-le en répondant aux 5 W (Who, what, where, when & ; why.)
Qui- est une question de QUI peut aider. Demandez à vos enfants de noter leurs ressources. Peuvent-ils appeler leur professeur, ont-ils besoin de googler le concept mathématique, peuvent-ils venir vous voir, ou un coach ou un ami ? Le QUOI est le QUOI qu’ils doivent faire. Doivent-ils s’entraîner plus souvent, rester plus concentrés ?
OÙ est une question d’emplacement. OÙ vont-ils travailler. Est-ce que ce sera à la maison, à l’école, au bureau bleu dans la cuisine ?
QUAND fait référence à QUAND ils vont travailler pour atteindre cet objectif. (Tous les dimanches à 18 heures ?)
POURQUOI est POURQUOI ils ont fixé cet objectif (C’est comme les avantages qu’ils ont écrit ci-dessus. Ce n’est pas grave, la répétitivité est une bonne chose.).
6. Responsabilisez vous
Planifiez la façon dont votre enfant sera surveillé pendant le processus. C’est vraiment génial si vous pouvez obtenir l’aide de quelqu’un pour cette partie afin que vous ne ressentiez pas le besoin de harceler et de rappeler tout le temps. Si l’objectif a trait aux mathématiques, demandez au professeur de mathématiques de vous aider à suivre les progrès.
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L’autre question que j’ai reçue était… » puis-je utiliser des pots-de-vin ? « . La réponse courte est non. Restez loin des pots-de-vin autant que vous le pouvez. Bien qu’ils puissent vous permettre d’obtenir des résultats à court terme, ils ne renforceront pas votre enfant sur le long terme.
C’est une autre grande chose à propos des objectifs, ils viennent avec des récompenses et des punitions intégrées. La récompense se produit lorsqu’ils atteignent leurs objectifs, et ne pas atteindre leurs objectifs apporte sa propre déception.
Utilisez les 6 étapes pour fixer des objectifs avec vos enfants. Cela rendra la chose amusante, faisable, et leur enseignera des modèles positifs pour l’avenir
Il est important de savoir ce que vous faites.
Vos enfants se fixent-ils des objectifs ? Comment ? .
Renforcer le suivi par des rituels et de petits indicateurs
En complément des six étapes, formalisez un système de suivi simple et visible pour transformer les efforts en habitudes durables. Les enfants progressent quand on découpe un objectif en micro-étapes et qu’on rend le chemin lisible : cochez des cases, utilisez un tableau mural ou un petit journal de bord pour enregistrer les avancées. Un dispositif concret fournit de la rétroaction immédiate, utile pour l’autoévaluation et l’autonomie. Pensez à définir quelques indicateurs accessibles (temps de travail, nombre d’exercices complétés, concentration mesurée en minutes) et à noter la fréquence des sessions : ces repères quantitatifs aident à repérer les tendances et à ajuster la charge de travail. Intégrez des outils analogiques simples (checklists, minuteurs, codes couleur) afin de favoriser l’échafaudage pédagogique et permettre une aide graduée plutôt qu’une correction systématique. Pour des idées d’activités et des ressources complémentaires, consultez des infos sur stationkids.fr.
Enfin, instaurez une revue hebdomadaire courte et une célébration des petites victoires : cette routine de retour d’expérience favorise le renforcement positif, développe la résilience et nourrit la motivation intrinsèque. Demandez à l’enfant d’écrire une courte note de réflexion : ce qui a fonctionné, ce qui a bloqué, et une action simple pour la semaine suivante — de véritables micro-objectifs révisables. Si un obstacle apparaît, utilisez-le comme matière à apprentissage plutôt que comme échec : quelle stratégie alternative tester ? Cette posture favorise la gestion des émotions, la flexibilité cognitive et un sentiment de maîtrise. À long terme, ces rituels de suivi, d’ajustement et de célébration créent des habitudes efficaces et un tableau de bord personnel qui rendent la progression observable et motivante.
Favoriser la métacognition et l’autonomie stratégique
Au-delà des rituels et des indicateurs visibles, il est utile d’apprendre aux enfants à penser sur leur propre façon d’apprendre : développer la métacognition, planification, autogestion transforme une série d’efforts en une stratégie durable. Incitez-les à se poser trois questions simples après chaque session : quel procédé ai-je utilisé ? Quelle preuve montre que cela a fonctionné ? Quelle modification vais‑je tester la prochaine fois ? Cette routine de questionnement, formulée comme un mini-exercice réflexif, fait émerger des compétences de diagnostic et de régulation cognitive sans alourdir la charge parentale.
Proposez ensuite de petites expériences contrôlées : une semaine de répétition espacée pour revoir un point, un exercice en timeboxing de 15 minutes pour tester la concentration, ou une alternance entre deux méthodes d’entraînement pour comparer l’efficacité. Encouragez la notion de paliers de maîtrise plutôt que la note brute : cocher des niveaux atteints (initiation, consolidation, maîtrise) renforce l’auto-efficacité et rend la progression tangible. Intégrez aussi des temps de consolidation (pauses courtes, sommeil) pour améliorer la mémorisation et la récupération. Pour nourrir ces démarches, proposez au jeune de tenir un carnet de bord succinct où il note l’hypothèse testée, le résultat et l’action suivante — une version allégée du journal scientifique accessible dès l’école primaire.
Installer un environnement propice et des signaux d’action
Au-delà des plans et des revues, on peut agir sur le contexte pour faciliter l’automatisation des comportements : aménagez un écosystème d’apprentissage où les éléments matériels et temporels servent d’indices. Par exemple, un coin dédié avec une lumière douce, des fournitures rangées et un petit tableau de tâches crée un ancrage sensoriel qui déclenche naturellement la mise au travail. Expérimentez le contrat d’engagement simple : un accord écrit entre l’enfant et l’accompagnant, précisant les responsabilités, les conditions de suivi et les petites conséquences symboliques. Ces contrats responsabilisent sans infantiliser et posent des observables : heure de début, durée minimale, nombre d’exercices. Évitez la surcharge cognitive en empilant les habitudes (habit stacking) : associez une micro-action automatique (s’asseoir, allumer le minuteur, sortir le cahier) à l’objectif principal pour réduire la friction de démarrage.
Du côté de la motivation, privilégiez des schémas de renforcement qui favorisent la persistance, comme le renforcement intermittent plutôt que des récompenses fixes, pour entretenir la curiosité et l’effort sur le long terme. Intégrez aussi la gestion de l’énergie et de l’attention : micro-pauses actives, respiration courte ou étirements avant une session améliorent la vigilance et la consolidation. Enfin, proposez une préparation mentale rapide (30 secondes de visualisation ou d’intention) afin que l’enfant articule clairement ce qu’il va tester et pourquoi — une mini-stratégie qui complète la planification sans alourdir la routine.












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